[Aller au menu]

Préambule

Jacques Laporte enregistré au maquis des Imbards (commune de Veyrignac), le 14 octobre 2010. © Frédérique Bretin
Enregistrement d'un témoignage. © Frédérique Bretin

La méthode et les objectifs de l'enquête orale, présentés ici en détail, ont suivi le principe du recueil de récit de vie. Les entretiens étaient conduits à l'aide d'un guide thématique et chronologique qui laissait aux témoins la liberté de s'exprimer, et favorisait autant que possible l'expression de discours naturels, délivrés des convenances du témoignage sur la guerre.

Chaque enregistrement sonore a donné lieu à la signature d'un contrat de cession de droits dans lequel le témoin a choisi les conditions de communication et de copie de son témoignage, selon le cadre juridique en vigueur. C'est pour cela que tous les entretiens ne sont pas accessibles sur le site Mémoires de Résistances, certains témoins ayant choisi de ne pas figurer en ligne. Dans ce cas, la consultation en salle de lecture des Archives départementales de la Dordogne est possible.

Les entretiens présentés sur ce site sont accompagnés d'une courte biographie de leurs auteurs et sont proposés dans une version intégrale, et sous forme de pistes audio. Ces plages audio sont le fruit du traitement archivistique, qui effectue un classement chrono-thématique : dans l'entretien, les thèmes développés sont repérés et minutés, puis des plages audio sont définies pour chacun de ces thèmes. Ni l’ordre du discours, ni le propos ne sont altérés. Ce sont ces pistes que l'on peut consulter sur le site. D'autre part, pour chaque entretien des descripteurs son relevés et fournissent des index (lieux, personnes citées, mouvements de Résistance, etc.) qui alimentent le moteur de recherche du site.

C'est pour cela que les pistes audio sont présentées telles que l'entretien s'est déroulé, avec parfois ses allers-retours dans la chronologie. Il ne faut donc pas lire les titres de pistes comme une chronologie où une quelconque réorganisation du témoignage : les Archives départementales de la Dordogne n'ont apporté aucune modification aux entretiens, hormis pour créer des extraits sonores.

Enfin, il est primordial de noter que l'enquête s'est déroulée plus de soixante ans après la fin de la guerre et que la mémoire des personnes interrogées peut s'en trouver altérée. Les personnes qui s'expriment sont seules responsables des propos tenus.