Le sabotage du rail
L'extrait sonore
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- Témoin(s) :
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Galtié Christian En savoir plus
Christian Galtié est née en 1921 à Périgueux dans une famille de cheminots. Sa mère décède alors qu'il est encore très jeune, et après une formation de tourneur-fraiseur il est employé aux ateliers de la Société nationale des chemins de fers français à Périgueux. Engagé dans une unité du génie en 1939, il est mis en congés d'armistice en 1942 et reprend son emploi à la SNCF. Rapidement recruté par le réseau Résistance-fer, il organise le sabotage du matériel roulant. Repéré, il est déplacé à Brive puis rejoint un maquis de Dordogne où il a en charge le sabotage. Engagé dans une unité de l'armée française, il participe à la libération de Toulouse, puis est dirigé sur le front de l'Atlantique. Grièvement blessé à Vendays (Gironde), il passe plusieurs semaines dans un hôpital de campagne avant de reprendre le combat en Allemagne. À la libération, il refuse de s'engager dans l'armée et reprend son activité professionnelle à la SNCF.
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Laporte Robert En savoir plus
Robert Laporte est né en 1924 dans l'Allier, et a suivi son père commerçant à Périgueux. Lycéen à la déclaration de guerre, il remplace son père, mobilisé, à la crèmerie. Il distribue des journaux de la Résistance avant de rejoindre l'Armée secrète en 1943. Requis par les Chantiers de jeunesse, il s'échappe pour rejoindre le groupe Marianne de l'Armée secrète, à Vergt. À la libération de la Dordogne il est instructeur au 26e régiment d'infanterie. Dirigé vers le front de l'Atlantique il rejoint Tizi-Ouzou (Algérie) en mai 1945. Il est démobilisé en décembre 1945 et reprend ses activités professionnelles.
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Mazière Jeantin En savoir plus
Jeantin Mazière est né en 1925 à Pierrefiche (Thiviers) dans une famille de métayers. Après la défaite française de 1940, il est en contact avec Maurice Puyregaud, membre du Parti communiste français, qui lui confie des tâches clandestines liées à la propagande. En 1942 il entre dans la Résistance auprès des Francs-tireurs et partisans (FTPF), où en qualité de légal il effectue des missions de liaison, de camouflage de parachutages. Avec la brigade Demorny il est engagé sur le front de l'Atlantique, puis en Allemagne. Démobilisé en octobre 1945, il devient exploitant agricole.
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Ranoux Roger En savoir plus
Roger Ranoux est né en 1921 à Lavilledieu (Terrasson-Lavilledieu) dans une famille d'ouvriers. Son père, cheminot, était militant au Parti communiste et à la CGTU. Témoin de la visite du colonel de La Rocque à Terrasson vers 1935 et des manifestations de 1936, Roger Ranoux et ses deux frères adhèrent aux Jeunesses communistes en 1936. Après la défaite française de 1940 et l'interdiction du parti communiste, leurs activités militantes se poursuivent néanmoins. En mars 1943, il entre dans la clandestinité avec son frère Guy, et rejoignent un groupe de réfractaires au Service du travail obligatoire (STO) en Corrèze. Il est adjoint au chef du groupe Lucien Sampaix des Francs-tireurs et partisans (FTPF) qui mène plusieurs opérations en Corrèze. En décembre 1943, il regagne la Dordogne avec le groupe Sampaix, et après plusieurs opérations Roger Ranoux rejoint l'état-major des Forces française de l'intérieur de Dordogne.
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- Description :
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En savoir plus
Dans ses opérations de guérilla, la Résistance place le sabotage de l’infrastructure ferroviaire parmi ses priorités, dès la fin de l'année 1943. Durée : 7 min 50 s
La destruction de l'infrastructure ferroviaire, que ce soit le réseau ou le matériel, est une priorité, définie dans les plans d'action du printemps 1944 (plan vert pour le sabotage ferroviaire). Elle contribue en effet à entraver les mouvements des troupes d’occupation, mais aussi la mise sous séquestre de l’économie française au profit du IIIe Reich.
Consulter aussi :
Sabotage de la grue des ateliers SNCF de Périgueux
Consulter aussi : Voix cheminotes, une histoire orale des années 1930 à 1950
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- Sujet(s) :
- Maquis, Sabotage, Société nationale des chemins de fer français (SNCF)
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- Lieu(x) :
- Bergerac, Périgueux, Thiviers
Photos
Toutes les pistes audio de l'extrait sonore
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Objectifs du sabotage - Roger Ranoux
En savoir plusRoger Ranoux, responsable Franc-tireur et partisans, explique les objectifs des sabotages, c'est à dire priver l'occupant de ses ressources et des moyens de communication.
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Résistance-fer - Guy Bretou
En savoir plusGuy Bretou parle du réseau résistance-fer auquel il appartenait à Périgueux.
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Sabotage aux ateliers SNCF de Périgueux - Christian Galtié
En savoir plusChristian Galtié, du réseau Résistance-fer, parle de son entrée au réseau Résistance-fer et des sabotages du matériel aux ateliers SNCF.
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Se fournir en explosifs - Jean Roussely
En savoir plusJean Roussely, des Francs-tireurs et partisans de Corrèze, explique comment il s'approvisionnait en explosifs. C'est en dérobant de la dynamite au service des Ponts-et-Chaussées qu'il a pu fournir les FTPF.
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Un sabotage à Thiviers - Jeantin Mazière
En savoir plusJeantin Mazière, des Francs-tireurs et partisans, parle d'un sabotage à la gare de Thiviers, en février 1944. Cette opération visait la pompe à eau alimentant les trains en gare.
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Sabotage dans un tunnel - Jean Roussely
En savoir plusJean Roussely explique comment son groupe de Francs-tireurs et partisans a procédé pour le sabotage d'un tunnel en Corrèze sur la ligne ferroviaire Toulouse-Paris. Le principe du sabotage dans un tunnel, au passage du train, a nécessité organisation, surveillance et patience.
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Un Résistant cheminot - Jacques Laporte
En savoir plusJacques Laporte, résistant de l'Armée secrète et cheminot, parle des actions de sabotages sur la ligne Toulouse-Paris dans la région de Cazoulès (canton de Carlux) et Souillac (Lot).