Jean-Paul Seret-Mangold revient sur les conditions de son entrée à l’Armée secrète, et sur la rencontre avec son père Charles Mangold alors responsable au sein de ce mouvement : l’un et l’autre ignoraient leurs engagements respectifs. Puis il évoque son rôle au sein du groupe « Ancel » (Armée secrète) du nom de guerre de son chef, Antoine Diener, Alsacien d’origine. Jean-Paul Seret-Mangold était alors agent de liaison : sa mission consistait à renseigner les groupes et communiquer les informations. Il accomplissait cette tâche essentiellement à bicyclette et indique avoir parcouru quotidiennement de grandes distances. Les messages étaient mémorisés, jamais notés car les caches sur un vélo étaient facilement repérées par l’occupant.
Il parle de sa rencontre avec André Malraux, venu en inspection dans un des camps où il devait livrer des informations.
Dans les jours suivant la Libération, le groupe « Ancel » est rattaché à la Brigade Alsace-Lorraine. Jean-Paul Seret-Mangold quitte la Dordogne pour rejoindre les combats du nord de la France, en particulier ceux d’Alsace-Moselle. Il fait le récit de combats acharnés qui déciment une grande partie de la Brigade.
Démobilisé, il rejoint Périgueux puis regagne l’Alsace, sa région d’origine. Il travaille à Strasbourg dans une entreprise de robinetterie industrielle et à la fin de son activité professionnelle, il fait le choix de se retirer à Périgueux.