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Occupation et Résistance à Périgueux - Jeannette Andrieux

Le témoignage

Jeannette Andrieux - Témoignage intégral
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Jeannette Andrieux débute par la présentation de sa famille, et la profession de ses parents (agriculteurs). Au moment de la déclaration de guerre, elle a douze ans et réside à Périgueux. Elle décrit l’engagement de son frère Samson Roche dans la Résistance : depuis sa clandestinité début 1943, jusqu’à son engagement, par l’entremise de Guillaume Chapdeville au sein d’un groupe FTP. Puis elle évoque le rôle déterminant de sa mère, Gabrielle Roche dans la protection d’une famille juive, les Simler. Joseph Simler, son épouse Fejga et leur fils Marcel ont été accueillis de 1942 jusqu’à la Libération. Ils ont été d’abord recueillis dans l’appartement du cours Fénelon où résidait madame Roche, puis cachés dans la maison familiale de la Raffinie, à Eyliac. Cette famille, qui a pu échapper aux rafles, n’a jamais été inquiétée grâce à l’action de Gabrielle Roche, honorée par Yad Vashem de la médaille des Justes parmi les nations en 2002.
Madame Andrieux évoque le combat du Capelot à Niversac, le 4 mars 1944, où son frère n’a pas été engagé, mais où des témoins ont cru le compter parmi les morts. Elle raconte le moment pénible, où, à dix-sept ans, elle a identifié les corps de deux Résistants avec sa mère.
Puis elle raconte l’installation d’un détachement Allemand à la Raffinie en août 1944, alors que sa mère, elle-même et les Simler y sont présents. Elle évoque l’attaque du camp Mercédès qui suivra, le 16 août 1944.
Elle parle de la libération de Périgueux avant de terminer sur la peur qui a habitée sa mère et elle-même durant l’Occupation.

Nota :
Jeannette Andrieux fait état d’un ouvrage : il s’agit de Mon Odyssée, Souvenirs d’Alain Province, édité en décembre 2001.
  • Témoin(s) :
    Andrieux Jeannette En savoir plus

    Jeannette Andrieux est née Roche en 1927 dans une famille d'agriculteurs. À la déclaration de guerre en 1939, elle réside à Périgueux et participe à l'engagement de sa famille dans la Résistance. Son frère, Samson Roche, entré dans la clandestinité en 1943, a été un résistant des groupes des Francs-tireurs et partisans (FTPF). Sa mère, Gabrielle Roche, a eu un rôle déterminant dans la protection de la famille Simler, israélites cachés chez elle. Parmi ses amis, de jeunes hommes du maquis ont été tués au combat, notamment à Niversac (Saint-Laurent-sur-Manoire) en mars 1944.

  • Description :

    Entretien réalisé le 19 mars 2009 à Périgueux. Durée : 1 h 14 min 14 s

  • Sujet(s) :
    Arrestation, Autorité d'occupation, Gardette, groupe (FTPF), Juif, Mercédès, groupe (Armée secrète), Milice française, Réfugié de guerre, Réquisition, Vie quotidienne
  • Lieu(x) :
    Blis-et-Born, Clavieras (commune de Saint-Pierre-de-Chignac), Eyliac, Niversac (commune de Saint-Laurent-sur-Manoire), Périgueux, Raffinie, la (commune d'Eyliac), Saint-Laurent-sur-Manoire, Saint-Pierre-de-Chignac, Sainte-Marie-de-Chignac
  • Evénement(s) :
    Libération (1944-1945)
  • Personne(s) citée(s) :
    Andrieux Maurice, Province Alain, Roche Samson (dit Coco), Sacha (pseudonyme), Savignac Louis, Simler Marcel

Photos

Toutes les pistes audio de ce témoignage

  • Présentation
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    Présentation de Jeannette Andrieux, née Roche et de sa famille.
  • L'arrivée des réfugiés alsaciens à Périgueux en 1939
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    La maison familiale de la Raffinie (commune de Saint-Pierre-de-Chignac) est réquisitionnée. En 1942 les Simler, une famille juive, s'installent à la Raffinie. Le jeune Marcel Simler reste quant à lui à Périgueux auprès de la famille Roche, pour poursuivre sa scolarité.
  • L'entrée de Samson Roche (son frère) dans la clandestinité
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    Samson Roche, son frère, refuse de partir en Allemagne en 1943. Il se cache dans une famille de la forêt Barade. Jeannette Andrieux fait le récit de son parcours pour lui rendre visite, avant son départ pour la frontière espagnole où il est arrêté. Emprisonné au camp de Noé, il s'évade à Brive lors d'un transfert vers Compiègne. Il s'installe à La Raffinie avec les Simler.
  • La vie quotidienne à la Raffinie en 1943
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    Jeannette Andrieux décrit la vie à la maison familiale de la Raffinie en 1943.
  • L'entrée en Résistance de Samson Roche
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    Samson Roche rejoint la Résistance à Noël 1943. Il rejoint le groupe des Francs-tireurs et partisans Gardette à Clavieras (commune de Sainte-Marie de Chignac).
  • Le combat du 4 mars 1944 à Niversac
    En savoir plus
    Jeannette Andrieux parle du combat de Niversac (commune de Saint-Laurent-sur-Manoire) le 4 mars 1944, entre les troupes d'occupation et le groupe Gardette. Alain Province, ami de Jeannette Andrieux est blessé. Afin de s'assurer qu'il n'y a pas son frère parmi les victimes, Jeannette Andrieux et sa mère participent à l'identification des corps.
  • Les Géorgiens dans la Résistance
    En savoir plus
    En avril 1944 Samson Roche et Sacha (pseudonyme) sont chargés de l'accueil des Géorgiens déserteurs de l'armée allemande, puis de leur transfert à Blis-et-Born.
  • Une rafle en mai 1944 à Périgueux
    En savoir plus
    Jeannette Andrieux se souvient d'une rafle cours Fénelon à Périgueux, en mai 1944, près de l'appartement de sa famille.
  • La Raffinie au mois d'août 1944
    En savoir plus
    Jeannette Andrieux évoque la famille Simler installée à la Raffinie. Puis elle fait le récit d'un accrochage le 5 août 1944 entre les troupes d'occupation et la Résistance sur la route nationale 89 : un blessé du maquis est soigné à la Raffinie.
  • L'arrestation de Maurice Andrieux
    En savoir plus
    Jeannette Andrieux parle de l'arrestation par la Milice de Maurice Andrieux, son futur époux.
  • La famille Roche sous l'Occupation
    En savoir plus
    Jeannette Andrieux parle de la méfiance et du danger quotidien pour sa famille.
  • Les troupes d'occupation à la Raffinie
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    Le 13 août 1944, les troupes d'occupation s'installent dans une grange de la maison familiale de la Raffinie. Les Simler sont cachés et les jeunes filles sont menacées par un soldat. Jeannette Andrieux évoque les menaces sur le village et celles sur le maquis de la Boudinie (commune d'Eyliac). Sa mère parvient à prévenir les hommes du groupe Mercédès du danger. Puis elle évoque le jeune Louis Savignac pris en otage par les soldats allemands afin qu'il les conduise à un camp du maquis. Devant le danger la mère de Jeannette Andrieux prend la décision de quitter La Raffinie avec sa famille et ses amis.
  • La libération de Périgueux
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    Jeannette Andrieux fait le récit de son retour à Périgueux, le 17 août 1944.
  • L'ambiance de la Libération et le souvenir des disparus
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    Jeannette Andrieux décrit l'ambiance de la libération de Périgueux, et évoque les personnes disparues durant le conflit. Elle décrit également le tourment des jeunes gens durant cette période et cite l'exemple d'une jeune fille de Mouleydier.
  • Inquiétudes et peurs
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    Jeannette Andrieux parle des inquiétudes et des peurs partagées avec sa mère. Elle cite en exemple un parachutage.
  • Souvenir de Gabrielle Roche
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    Jeannette Andrieux évoque le souvenir de sa mère et son courage.