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Affiche du recensement pour le STO
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Bon de transport et de mutation pour le STO (PDF, 2 pages)
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Bulletin de recensement du STO (PDF, 2 pages)
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Carte de travail du STO (PDF, 2 pages)
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Des défaillants en nombre et le mécontentement de la population (PDF, 2 pages)
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Exemption du STO pour les agriculteurs (PDF, 2 pages)
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L'impopularité du STO (PDF, 2 pages)
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L'opinion publique et l'appel des autorités aux défaillants (PDF, 2 pages)
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L'organisation Todt signale un défaillant à la Préfecture de la Dordogne
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L'usine Riott de Vienne (Autriche) signale un défaillant à la Préfecture de la Dordogne (PDF, 2 pages)
Service du travail obligatoire (STO)

En février 1943, le Service du travail obligatoire contraint les jeunes Français à travailler pour l'Allemagne.
Le 16 février 1943, une loi instaure le Service du travail obligatoire (STO), qui se substitue à la Relève. Le gouvernement de Vichy répond ainsi aux exigences allemandes en matière de main-d'œuvre, et les jeunes hommes à partir de vingt-et-un an, et par classe d'âge, sont contraints à quitter leurs foyers. Ils sont requis pour les chantiers de l'organisation Todt (les fortifications de l'Atlantique notamment), ou pour l'industrie de guerre allemande répartie sur tout le territoire du Reich. Certains, malgré les risques et la pression des autorités françaises et allemandes, se soustraient et deviennent réfractaires à cette loi. Considérés comme des défaillants par l'administration, ils sont hors-la-loi et plongent dans la clandestinité. Les organisations de Résistance apparaissent alors comme un recours pour ces jeunes, et nombre d'entre eux rejoignent les maquis.